Cent-cinquante-six kilomètres étaient à couvrir ce dimanche sur Paris-Nice, le tout à travers deux circuits tracés autour de Le Perray-en-Yvelines. Si aucune difficulté majeure n’était recensée, la présence de deux côtes dans les vingt-cinq derniers kilomètres était susceptible de pimenter la fin de course. Avant cela, une échappée de trois hommes a pu ouvrir la route, mais bien muselée par le peloton, elle a vu son entreprise s’interrompre avant même les cinquante dernières bornes. L’ultime heure de course s’est avérée nerveuse, avec une bataille de placement soutenue à l’approche des différentes difficultés. À l’issue de la première des deux côtes, Stefan Küng a tenté une première accélération, sans succès. Dans la deuxième, située à tout juste dix kilomètres de la ligne, c’est Thibaud Gruel qui a suivi les offensives avant de lui-même accélérer. Le jeune Tourangeau n’a pu se détacher face à certaines têtes d’affiche qui ont disputé les secondes de bonifications au sommet, puis Stefan Küng, encore lui, a de nouveau testé le peloton sur le plateau. « Ils ont un peu participé aux mouvements dans le final, et c’est toujours mieux d’être devant à l’attaque que derrière », commentait Benoît Vaugrenard.


Finalement, le peloton ne s’est jamais totalement scindé, et c’est un sprint massif qui s’est dès lors annoncé après qu’un trio d’attaquants a été repris. Tim Merlier a survolé l’emballage tandis que les sept coureurs de l’Équipe cycliste Groupama-FDJ ont terminé dans le paquet. « On sait qu’on n’a pas grand-chose à gagner mais qu’on peut perdre beaucoup sur ce genre d’étapes, ajoutait Benoît. Pour nous, c’est donc une bonne journée en vue du classement général avec Guillaume. Ils l’ont franchie sans encombre, et c’était l’objectif aujourd’hui. On sait que ce n’est jamais évident car les pièges sont partout avec les traversées de village, les rétrécissements, mais ils ont pu les éviter donc tant mieux. La météo du jour a fait que le vent était quasi-nul, ce qui nous arrangeait aussi ». Lundi, la deuxième étape vers Bellegarde, également favorable aux sprinteurs, pourrait réserver plus de surprises. « Ce sera encore plus exposé, donc potentiellement encore plus nerveux, mais tout dépendra de la direction du vent », concluait Benoît.

A lire dans cette catégorie…