Comme attendu, les sprinteurs ont enfin eu leur mot à dire ce jeudi sur le Tour de Pologne, à l’occasion de la quatrième étape vers Prudnik. Au terme des 195 kilomètres de course, l’emballage massif a consacré Olav Kooij (Visma-Lease a Bike) tandis que Laurence Pithie a dû se contenter de la quatorzième place pour sa première opportunité de la semaine. Il disposera d’une seconde chance dès ce vendredi à Katowice.
Malgré un départ difficile, et quelques reliefs au programme, c’est bien un sprint qui était prévu ce jeudi sur le Tour de Pologne. Après avoir rongé leur frein pendant trois jours, les spécialistes de la dernière ligne droite étaient attendus à Prudnik au terme d’une longue étape de 195 bornes, durant laquelle les « locaux » Michal Paluta, Szymon Sajnok et Kacper Gieryk ont un temps fait la course en tête. Le dernier cité a également été le dernier à se relever, à une cinquantaine de kilomètres du but, n’ayant jamais eu l’espoir de voir sa tentative aboutir. En contrôle tout du long, le peloton a toutefois vu sa journée émaillée par quelques incidents, auxquels l’Équipe cycliste Groupama-FDJ n’a malheureusement pas échappé. « On a subi des chutes en deux temps, précisait Yvon Caër. Clément Davy est d’abord tombé à cinquante kilomètres de l’arrivée, et à vingt kilomètres du terme, Sam Watson et Fabian Lienhard sont tombés à leur tour. Ils ont pu revenir dans le peloton, mais n’ont en revanche pas pu s’impliquer dans le final ».
Après une dernière heure de course parcourue à très faible allure, le peloton a réellement mis en marche dans les dix derniers kilomètres, et Laurence Pithie a de fait dû composer avec moins d’équipiers qu’escompté. « Les chutes ont naturellement un peu désorganisé le plan qu’on avait mis en place, reprenait Yvon. Lorsque tu as moins d’équipiers, tu te retrouves un peu plus loin, et tu subis les vagues. Avec tous les lanceurs qui se relevaient, Laurence a perdu de la vitesse dans un petit faux-plat entre 800 et 500 mètres de l’arrivée. Il est déçu car il n’a pas pu sprinter comme il le voulait ». Aux alentours de la vingtième place après la dernière courbe, le Néo-Zélandais n’a donc pu grappiller beaucoup de terrain dans les derniers mètres, devant se contenter de la 14e place quand Olav Kooij s’adjugeait la victoire. « La bonne nouvelle est qu’il semblait avoir de bonnes jambes », ajoutait Yvon, alors qu’un deuxième sprint semble acquis demain à Katowice. « Pour Romain, tout était sous contrôle, concluait-il enfin. Il risque néanmoins d’y avoir une petite guerre concernant les bonifications ces prochains jours, comme on l’a vu avec Mohoric aujourd’hui ».
Le jeune Français demeure quatrième du classement général à trois jours du terme.
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