La deuxième semaine du Tour de France n’aura pas débuté sur les chapeaux de roue. Vers Saint-Amand-Montrond ce mardi, le peloton a repris la route relativement tranquillement lors d’une dixième étape qui a accouché du sprint attendu après une journée sans péripétie. Jasper Philipsen a remporté la victoire, l’Équipe cycliste Groupama-FDJ est quant à elle restée focalisée sur la onzième étape vers Le Lioran mercredi.
Au lendemain de la première journée de repos, c’est un menu assez léger qui était proposé ce mardi aux coureurs de la Grande Boucle. D’Orléans à Saint-Amand-Montrond, 187 kilomètres devaient être couverts, et absolument aucune difficulté ne jalonnait le parcours. Les sprinteurs étaient donc attendus pour une nouvelle bataille, et bataille il n’y a justement pas eu au départ pour l’échappée. Une sorte de procession a ainsi eu lieu pendant la première heure de course, avant que de timides accélérations ne se fassent jour. Derrière un trio parti en éclaireur sans grande conviction, Kevin Geniets et Valentin Madouas ont également voulu tâter le terrain. « On savait que ça allait arriver au sprint, assurait Benoît Vaugrenard. Le but était d’accompagner mais surtout d’analyser. S’il y avait plus de huit mecs, on pouvait pourquoi pas insister, mais à cinq, ça ne servait pas à grand-chose. L’étape n’était pas assez dure et la météo trop clémente pour espérer quoi que ce soit ».
« On s’attend à une très grosse journée », Benoît Vaugrenard
Après une poignée de minutes en tête, la doublette franco-luxembourgeoise a donc repris sa place dans le peloton, qui a dès lors couvert tout le reste de l’étape à une allure plutôt modérée. Quelques pics de tension ont bien eu lieu sur les plaines exposées de l’Indre et du Cher, mais ce n’est que dans les dix derniers kilomètres que les choses sérieuses se sont mises en place. Les sprinteurs ont pu en découdre sans vagues à Saint-Amand-Montrond, où Jasper Philipsen a cueilli la victoire. Clément Russo s’est pour sa part glissé dans le top-20 (19e) alors que le reste de l’équipe a assuré le coup. « Demain, il y a une belle étape et l’échappée risque d’aller au bout, donc on voulait garder le plus de forces possibles, confiait Benoît. Ce ne sera pas du tout le même scénario. Il y aura une grosse bataille au départ pour prendre l‘échappée et on s’attend à une très grosse journée de manière générale ». L’arrivée sera jugée au Lioran au terme d’un final d’étape très accidenté.
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