De Mâcon à Dijon, une nouvelle opportunité en or était offerte aux sprinteurs ce jeudi lors de la sixième étape du Tour de France. Sur un tracé relativement court de 163 kilomètres, un seul élément pouvait éventuellement déjouer leurs plans. « Le piège du jour, c’était le vent, exposait Benoît Vaugrenard. Toutes les équipes de leaders sont restées devant toute la journée. Ça s’est tendu et ça a cassé un peu au passage de Beaune, mais à part ça, ça a été un scénario assez classique ». En raison de la nervosité ambiante, il n’y a d’ailleurs pas réellement d’échappée, et si le peloton s’est morcelé à 80 kilomètres du but, tout est finalement revenu dans l’ordre dix bornes plus loin. Doucement mais sûrement, c’est donc l’emballage prévu qui s’est organisé. Dans un final sous haute tension, Clément Russo a tenté de manœuvrer pour aller chercher un accessit sur la ligne. Il a finalement hérité de la dix-septième place, quelques longueurs derrière le vainqueur Dylan Groenewegen.

« Je me concentre sur ma course », Stefan Küng

Se profile désormais une fin de semaine importante, avec l’étape des chemins blancs dimanche, et le contre-la-montre individuel dès ce vendredi. « On s’attend à un beau chrono pour Stefan, le meilleur possible, confiait Benoît. Ce sera un beau challenge, la concurrence est rude mais il a reconnu le parcours et on y va pour gagner ». « Même si les derniers jours ont été calmes, il y a quand même un peu de fatigue dans les jambes, disait le Suisse. C’est un beau chrono, qui comprend un peu de tout : des parties plates, d’autres montantes et des portions techniques. Mes principaux adversaires seront les mecs du général : Evenepoel, Pogacar, Vingegaard et compagnie. Je me concentre sur ma course, j’essaierai de réaliser la meilleure performance possible et on verra où ça me mène. Je vais donner mon maximum, le reste ne dépend pas de moi ». Très exactement 25,3 kilomètres seront donc à couvrir entre Nuits-Saint-Georges et Gevrey-Chambertin.

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