Comme lors du dernier Tour d’Italie, les coureurs de la Vuelta ont repris la route après le jour de repos par un contre-la-montre individuel. Thibaut Pinot a fait jeu égal avec les grimpeurs et s’est maintenu à la septième place du classement général au terme d’une étape gagnée par le spécialiste Dennis (BMC). Il a fait également jeu égal avec ses équipiers Benjamin Thomas et Rudy Molard, auteurs de très bons chronos.
A la lecture du classement établi au premier pointage intermédiaire, Thibaut détenait la 10e place mais déjà la hiérarchie se dessinait. Les rouleurs étaient avantagés, les grimpeurs devaient lutter. De fait, en dépit d’une légère contracture musculaire au fessier, Thibaut a produit un effort linéaire.
« Le principal était de ne pas perdre de temps sur les grimpeurs » F.Pineau
« Thibaut est plutôt bien parti, assure Franck Pineau. Il a eu son petit problème musculaire qui l’a forcément gêné sans que ce ne soit bien méchant, une douleur inhérente au vélo de chrono, ça peut arriver. Il y a toujours moyen de faire mieux mais il n’était pas là pour lutter avec Dennis ou Castroviejo (Team Sky) et il n’est pas plus déçu que ça. Le principal était de ne pas perdre de temps sur Lopez (Astana) ou Quintana (Movitar), sur ceux qui peuvent l’embêter en montagne. Au classement, il est peu plus éloigné en temps par rapport au maillot rouge mais cela pourrait lui permettre de bénéficier d’une plus grande marge de manoeuvre ces prochains jours. »
Pour Thibaut, ce contre-la-montre était bien l’étape la plus compliquée de cette troisième semaine. Tous le prétendants au classement général focalisent sur les deux étapes andorranes vendredi et samedi, mais ils devront d’abord s’expliquer sur les routes du Pays-Basque mercredi, notamment lors d’une ascension finale difficile.
« Avant d’en arriver à cette rampe de Balcon de Bizkaia qui débute par trois kilomètres à 7% de moyenne, avant 4 derniers kilomètres à 12%, il y a six montées répertoriées et les côtes qui ne le sont pas. Rien de facile… » explique son directeur sportif.
Par Gilles Le Roc’h
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