Au lendemain d’une grosse bataille, les événements du jour ont incité l’équipe Groupama-FDJ à profiter de la douzième étape, gagnée par Géniez (ag2r-La Mondiale), pour se ménager. Il reste huit étapes difficiles, la Vuelta est encore longue.
Le peloton plus tolérant que le veille.
« Vingt-quatre heures après le coup de poker de Thibaut, explique Franck Pineau, une nouvelle échappée importante a pris jour, composée de 17 coureurs, dont l’Espagnol Jesus Herrada (Cofidis) a été le principal bénéficiaire. Contrairement au scénario de la veille, le peloton n’a pas jugé bon de se lancer à sa poursuite. L’écart a atteint 11 minutes, le maillot rouge est passé sur les épaules de Herrada. »
Géniez, comme à l’époque FDJ.
Dans cette échappée, quelques très grands coureurs avaient surtout en tête de lever les bras. Les Belges Campenaerts et De Gendt (Lotto-Soudal), Nibali, (Bahrain-Merida), Teuns (BMC), Formolo (Bora-Hansgrohe), Devenyns (Quick-Step Floors), Van Baarle (Team Sky), Brambilla (Trek-Segafredo) et Geniez (ag2r-La Mondiale) qui s’est imposé dans la Vuelta à Manon comme il l’avait fait en 2013 et 2016 quand il portait le maillot de l’équipe FDJ.
« On a ménagé la monture » Franck Pineau.
« Je sais bien qu’il est dommage que le peloton ait eu cette attitude aujourd’hui après avoir été intraitable avec Thibaut mais s’il avait été dans cette échappée du jour, ses adversaires ne l’auraient pas laissé faire, estime son directeur sportif. On en a profité pour passer une bonne journée et focaliser sur l’étape de vendredi et la difficile ascension finale de La Camperona. Mercredi, tous nos coureurs ont été mis à contribution et il ne faut pas oublier que le Tour d’Espagne dure trois semaines. On a ménagé la monture… »
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