Marc Sarreau réalise une saison éblouissante. Vainqueur à quatre reprises avant sa coupure au soir de Paris-Roubaix il y a un mois, le sprinteur de l’équipe Groupama-FDJ s’est imposé dès son retour dans la première étape des Quatre Jours de Dunkerque en devançant Coquard (Vital Concept) et Barbier (ag2r-La Mondiale) après un très gros travail de ses équipiers.
Comme toujours, la course nordiste propose un beau plateau de sprinteurs et c’est dire la portée du succès de Marc Sarreau, acquis, notamment devant les rapides Greipel (Lotto-Soudal), Bouhanni (Cofidis), Wippert (Roompot) ou Dupont (Wanty-Groupe Gobert). Il le doit au travail colossal abattu par ses équipiers toute la journée et à son talent lui ayant permis de dépasser la difficulté d’un sprint mal entamé.
« Très fiers parce qu’ils ont été les seuls à prendre leurs responsabilités dès le départ. » T. Bricaud
« Je suis très fier de l’équipe, dit Thierry Bricaud pour qui c’était également la course de reprise. Très fiers parce qu’ils ont été les seuls à prendre leurs responsabilités dès le départ. Il y a eu trois échappés, Combaud (Delko-Marseille 13), Idjouadienne (Roubaix-Lille Métropole) et Lecrocq (Vital Concept). Revenant également à la compétition après sa chute dans le Grand Prix E3, Mickael Delage s’est immédiatement proposé pour rouler. Il l’a fait avec Bruno Armirail et personne n’est venu les aider pendant 100 kilomètres. Bruno a roulé longtemps et ça nous a permis de bien travailler auprès de Marc Sarreau et dans la perspective du sprint. »
« C’est son année et ce matin, je me disais qu’il allait gagner parce qu’il est en confiance.«
La ligne d’arrivée était tracée dans les rues de La Bassée et les trois tours de circuit ont permis aux équipes de constater qu’il serait difficile de s’organiser.
« Les gars se sont un peu emballés à deux kilomètres de l’arrivée, dit le directeur sportif de l’équipe Groupama-FDJ, mais aucun sprinteur n’a été correctement emmené. Ce n’était pas simple. Marc a été enfermé à 600 mètres de la ligne d’arrivée mais il a vu une ouverture à 300 mètres et a alors offert un sprint magnifique pour l’emporter facilement. C’est son année et ce matin, je me disais qu’il allait gagner parce qu’il est en confiance. Demain, la deuxième étape Le Quesnoy – Soissons propose un final un peu plus difficile mais on ne peut pas rouler tous les jours comme ça même si je pense que Marc peut encore parfaitement s’en sortir ! »
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