Le peloton de Tirreno-Adriatico a ce mardi traversé la Toscane du Nord au Sud pour finalement arriver de manière groupée à Follonica. Comme attendu, un sprint a ainsi conclu la deuxième étape de la Course des Deux Mers, et Fabio Jakobsen a enlevé la victoire tandis que Fabian Lienhard a franchi la ligne en treizième position. Mercredi, direction Foligno pour un nouvel emballage massif.
Au lendemain du chrono inaugural et pour le moins humide de Lido di Camaiore, les coureurs de Tirreno-Adriatico sont partis sous quelques éclaircies ce mardi à l’occasion de la deuxième étape. Sans difficultés majeures répertoriées dans le final, cette longue journée de 210 kilomètres ne pouvait échapper à un sprint massif. « Pour nos deux leaders, Valentin et Thibaut, l’idée était simplement de finir dans le temps du vainqueur, initiait Benoit. Ils devaient courir un peu sur la défensive, tout en ne prenant pas de cassures et en évitant les chutes. Puis, on avait aussi pour objectif de faire un bon sprint avec Jake. Même si on savait qu’il n’était pas à son avantage sur un terrain aussi plat, on voulait le mettre dans de bonnes conditions ». Au moment de franchir Pise après une trentaine de bornes, l’échappée du jour était elle déjà bien établie, avec un avantage penchant vers les cinq minutes. En tête Davide Bais, Mirco Maestri (Eolo-Kometa), Stefano Gandin, Alessandro Iacchi (Team Corratec) et Roland Thalmann (Tudor) ont pu animer les débats et notamment se disputer le premier grand prix de la montagne à la mi-course. Au terme de l’ascension, Bais s’est relevé, puis c’est Gandin qui en a fait de même après le passage du sprint intermédiaire à soixante-dix kilomètres de l’arrivée. Ils ne sont plus restés que trois en tête, et ont alors vu leur avance progressivement se réduire, pour finalement être bouchée à tout juste vingt kilomètres de l’arrivée.
« C’était décousu », Benoît Vaugrenard
« Il n’y a pas eu une grosse course aujourd’hui, assurait Benoît. Il y a eu une échappée et ça a roulé au tempo derrière. Quand ils sont arrivés sur le dernier circuit de vingt-deux kilomètres, il y avait par conséquent beaucoup de nervosité. Tout le monde était frais, donc ça frottait beaucoup ». L’unique côte d’un kilomètre figurant à plus de dix bornes de la ligne n’a opéré aucune sélection et c’est un peloton groupé qui s’est dirigé vers la ligne pour le sprint. « Sur ce type de parcours, très plat, sur des grandes routes, on était un peu désavantagés pour emmener Jake au sprint, confiait Benoît. Il nous manquait un train, même si on avait un bon rouleur avec Bruno. On a fait de notre mieux ». Toutefois, le Britannique et son poisson-pilote Fabian Lienhard n’ont pas trouvé l’ouverture dans les derniers hectomètres et sont donc restés en second rideau, le Suisse prenant la 13e place et l’Anglais la 18e. « Ils ont eu du mal à se trouver dans le final, et ce n’était pas évident, concluait Benoît. Face aux grosses formations, on savait que ça allait être difficile, mais il fallait profiter au maximum des autres équipes, être dans les roues, se faufiler et faire un beau sprint. Ceci dit, le sprint n’a pas été emmené de façon nette. C’était décousu. Il fallait être dans la bonne vague et avoir de la réussite, mais on va réessayer ». Cela dès mercredi vers l’Ombrie et Foligno. « Ce sera de nouveau une longue étape, mais avec un final un peu plus tortueux, présentait Benoît. Ça se jouera davantage au placement et ça pourrait un peu plus convenir à Jake comparativement à aujourd’hui ».
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