De déconvenues en déconvenues… Le Tour des Flandres, gagné une nouvelle fois par Cancellara dimanche, a été douloureux pour l’équipe fdj.fr qui est allé de déconvenues en déconvenues. Yoann Offredo, victime de deux chutes et de deux crevaisons, a été le meilleur du Trèfle à la 21e place.

Avant que la dernière heure n’offre un spectacle de haute levée, la course fut une suite sans fins de chutes, touchant notamment Johan Le Bon, contraint à l’abandon 50 kilomètres plus loin.

« Venir vivre deux mois en Belgique pour ça…, se plaint-il le bras en bandoulière. Je souffre de l’épaule et du genou droits, je vais passer des radios ce soir… »

Tandis que ses équipiers ne quittaient pas les premières places du peloton, Murilo Fischer tombait à son tour en pleine descente, peinant à se relever mais finalement notre Brésilien n’allait pas mal dimanche soir.

La course s’est vivement accélérée au deuxième passage du Vieux Quarémont, moment suscitant l’incompréhension d’Arnaud Démare, subitement sans force tandis que Mickael Delage luttait à l’arrière après une crevaison.

« Jusqu’au kilomètre 200, dit Arnaud, j’étais super bien et j’encourageais mes équipiers dans leur travail. Et puis subitement j’ai subi une défaillance. Peut-être une fringale mais si tel est le cas, il s’agit d’une faute professionnelle ! C’est la première fois que ça m’arrive depuis que je porte le maillot de l’équipe fdj.fr, la première fois que ça m’arrive sur un objectif. C’est dommage… c’est frustrant et je veux croire que ça fait partie de mon apprentissage dans ces courses. Maintenant, je vais récupérer au mieux pour bien préparer Paris-Roubaix. »

Finalement c’est donc Yoann Offredo qui a assuré la permanence de son équipe en tête de course mais lui-aussi a payé, sur la fin, ses efforts.

« J’ai chuté deux fois et j’ai souffert de deux crevaisons, dit-il. Une fois, je suis revenu en compagnie de Tony Gallopin juste avant le Taaienberg où la course a nettement accéléré. Le peloton s’est scindé et quand mon groupe est revenu devant juste avant la dernière ascension du Vieux Quarémont, je me suis dit que ça allait bien organiser. Avec Chavanel, avec Boasson Hagen, avec Sagan… mais en fait ça n’a pas été le cas. On a fini par petits groupes éparpillés mais je dois dire aussi que courir à contretemps dans ces courses-là, ce n’est pas l’idéal. Tu le paies toujours… »

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