En conclusion d’un week-end prometteur pour l’équipe FDJ, Anthony Roux a pris la troisième place de la première étape du Tour de Suisse revenue à Philippe Gilbert (Quick Step Floors). Au lendemain du prologue gagné par Dennis (BMC), le Trèfle a fait la démonstration de son collectif en plaçant cinq des siens dans le premier peloton de 60 coureurs.
Cette première étape était disputée sur un circuit tracé autour de Cham et proposait une côte qui s’est avérée sélective après que l’échappée matinale composée de Dougall (Dimension Data), Dunne et Lasse Norman Hansen (Aqua Blue Sport), Van der Lijke (Roompot), Duchesne (Direct Energie) a été reprise.
« Ça a roulé vite dans les 60 derniers kilomètres, dit Yvon Madiot, et il y a eu deux grosses chutes qui ont fait exploser le peloton. Aucun de nos coureurs n’est tombé mais la deuxième chute s’est produite juste avant le pied de la dernière ascension. C’est monté très fort et dans ce premier groupe, il avait cinq FDJ, Sebastien Reichenbach, Arthur Vichot, Anthony Roux, Steve Morabito et Odd Christian Eiking. Il y a 22 équipes ici, nous n’étions pas nombreuses à compter autant de coureurs dans le peloton ! »
« Cétait trop dur pour nos deux sprinteurs » Y.Madiot
Dans cette étape, et puisque les organisateurs la présentaient comme facile, Yvon Madiot pensait faire le travail autour de Daniel Hoelgaard et Kevin Reza tandis que Sébastien Reichenbach avait demandé à vivre une journée sans pression.
« C’était le plan, poursuit le directeur sportif du Trèfle, mais c’était trop dur pour nos deux sprinteurs. Daniel a été distancé à un tour de l’arrivée, Kevin dans le dernier tour. Dans les derniers kilomètres, Arthur Vichot a suivi un mouvement initié par Fränk (Ag2r-La Mondiale). Ils ont été repris mais il y a eu une cassure dans le dernier kilomètre. Un faux-plat montant avait fait reculer les sprinteurs. Il y avait sept coureurs devant dont Anthony Roux et leur sprint s’est lancé au moment où le peloton s’est reformé. Ça s’est joué entre Gilbert et Anthony et s’il était un peu déçu d’être passé tout près, il n’a pas de regret à avoir. Il a tout fait bien. »
« Demain, prévient Yvon, ce sera un sprint mais on se méfie parce que les organisateurs annoncent des parcours faciles mais ça l’est pas. Demain c’est une arrivée à Berne, comme dans le Tour l’an dernier et au sommet d’une bosse en partie pavée. »
Par Gilles Le Roc’h
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