Tout s’était passé comme prévu et à 300 mètres de la ligne d’arrivée, Arnaud Démare était idéalement placé pour lancer son sprint. Soudain, le sprinteur de l’équipe FDJ s’est relevé dans une attitude incompréhensible. Dans le sillage de Trentin (Etixx-Quick Step) qui s’est imposé, Arnaud a été victime de la manœuvre de Boeckmans (Lotto-Soudal) qui lui a touché la roue avant avec son dérailleur. Rayon cassé, roue totalement voilée, impossible de sprinter et c’est une nouvelle occasion de lever les bras qui s’est envolée.
« C’est vraiment rageant, dit Martial Gayant, ça fait deux jours que ça dure. C’est frustrant. Lundi, Arnaud a fait une erreur d’interprétation mais cette fois il n’a commis aucune faute. Auparavant, Laurent Pichon avait fait un gros boulot en prenant part, d’abord, à une échappée de 9 coureurs qui lui a permis de prendre quelques secondes de bonification et de se hisser à la cinquième place du classement général.
Après s’être fait reprendre sur un circuit proposant une bonne bosse à passer trois fois, il est resté près de son leader puis l’a replacé pour le sprint. Pour le résultat que l’on sait. C’est agaçant parce qu’Arnaud marche vraiment bien. Sur un parcours sélectif, il répond présent. Il était lundi dans le premier peloton fort de 33 coureurs, aujourd’hui dans un groupe de 44 coureurs. Je pense que sans cet incident, il aurait gagné et serait ce soir le leader du Tour de Wallonie et là, il est septième ! »
Mercredi, la dernière étape ressemble à un mini Liège-Bastogne-Liège qui fait dit à Arnaud que « ce sera compliqué. Hormis la déception de passer si près de la gagne, je retiens le positif. Après une bonne coupure, j’ai bien travaillé mais je ne m’attendais pas à être déjà si bien. C’est de bon augure avant l’Arctic Race of Norway, la Classique de Hambourg et Plouay avant l’Eneco Tour. »
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