« Bon courage à tous les coureurs et surtout @EquipeFDJ. Merci pour le travail, même si le contrat de remporter une étape n’a pas été rempli »
Avec tristesse, Arnaud Démare a abandonné dans le Tour d’Italie en postant ce tweet et quitté ses équipiers qui faisaient bloc avec lui depuis le départ de Apeldoorn. Souffrant d’une gastro-entérite sévère dans la nuit de vendredi à samedi, le leader de l’équipe FDJ n’a pu continuer sa mission.
« Ça l’a pris à 5h30 du matin, explique Martial Gayant, de même que son copain de chambre Mickael Delage. En trois heures, Arnaud avait perdu 2 kilos et il s’est retrouvé sans force. C’était impossible qu’il continue. Mika Delage n’était pas vaillant mais à force de courage, il a réussi à passer la terrible étape de samedi (6 cols en 210 km) et à finir le contre la montre en côte de dimanche dans les délais. »
Privée de ses deux leaders et de Marc Sarreau qui avait jeté l’éponge vendredi dans un grand état de fatigue, le Trèfle s’apprête à vivre une dernière semaine différente et c’est en réussissant un bon chrono sur l’Alpe di Siusi (à 2’25’’ du vainqueur Foliforov de l’équipe Gasprom-RusVelo et quasi dans le temps de Vincenzo Nibali qu’Arnaud Courteille a donné l’exemple.
« Je suis un peu surpris, je ne m’attendais pas à ça et ça me rassure parce que je n’avais pas de super sensations dans les précédentes étapes de montagne, dit Arnaud. Ce chrono je l’ai fait sérieusement et ça me donne confiance avant la dernière semaine. Je vais essayer d’aller dans les échappées. »
En dépit de leur craintes, ses cinq équipiers ont tous terminé dans les délais à la veille d’une journée de repos qui n’est pas superflue.
« Les gars avaient entendu que Pozzovivo avait monté ce col en 26 minutes à l’entraînement et se sont dit qu’il y aurait donc 7 à 8 minutes de délais, explique Martial. Mika Delage, en dépit de son état, est bien passé. Murilo Fischer qui est monté en 35 minutes a eu un peu peur mais finalement le vainqueur a mis plus de 28 minutes et les délais étaient de dix minutes. »
« Nous voilà au repos, dans un petit hôtel sympa, à 800 mètres d’altitude, avec des gens charmants qui nous nourrissent de produits bios. Le miel sort de la ruche, la confiture de myrtilles est maison, nous sommes la seule équipe ici et ça va nous faire un grand bien… »
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