Si pour beaucoup de coureurs le Grand Prix de l’Escaut, coincé entre le Tour des Flandres et Paris-Roubaix, est surtout une occasion de faire du rythme, pour les sprinteurs la semi-classique belge est un objectif. Elle a été gagnée par Kittel (Etixx-Quick Step) et Marc Sarreau, dans un jour moyen, n’a pas réellement pu défendre ses chances.
« Nous étions en sous-effectif avec six coureurs au départ, dit Marc Madiot, et ce n’était pas simple de toute façon. Pierre-Henri Lecuisinier n’était quand même pas sur son terrain et Daniel Hoelgaard a été victime d’une crevaison dans le final. Ça n’a rien arrangé… »
Si Marc Sarreau et Mickael Delage étaient très bien placés à quinze kilomètres de l’arrivée, ils ont ensuite un peu reculé. Les organisateurs avaient changé le final en plaçant deux virages pour étirer le peloton et éviter la traditionnelle chute finale. C’était donc encore un peu plus compliqué pour remonter.
« Et puis ici, c’était le gratin mondial des sprinteurs, rappelle le patron de la FDJ. En plus, Marc Sarreau (17e) m’a dit qu’il n’avait pas de super jambes. Mais au moins les gars ont roulé… »
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